Représentation d'un dev à son bureau

Liberté code source - 100K de CA !

Avec un peu de retard, je prends enfin le temps de poser ce 𝗷𝗮𝗹𝗼𝗻 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 dans mon parcours freelance.

Le 7 avril 2023, j’ai officiellement 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲́ 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́ en personne physique. Une structure simple, qui s’apparente à une EI. À l’époque, l’objectif était surtout pragmatique : une PME me proposait une mission, il fallait pouvoir facturer, donc j’ai ouvert l’activité.

Derrière ce premier contrat, il y avait une idée assez claire : enchaîner de petites missions au forfait pour 𝗴𝗮𝗴𝗻𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗲𝘅𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲, construire un embryon de portfolio, étoffer un peu mon CV, puis viser des postes juniors dans des ESN ou des boîtes en direct. Je ne voulais pas me griller, je voulais 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 à mon rythme, sur des projets réels, avec des 𝘃𝗿𝗮𝗶𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝘀.

C’est ce que j’ai fait. Petit à petit, j’ai 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗺𝘂𝗹𝗲́ des missions, principalement au forfait, puis une mission en régie. J’étais toujours en CDI à côté, ce qui me permettait une certaine stabilité, même si ça limitait évidemment ma disponibilité.

Fin 2023, mon troisième enfant est né, ceux qui sont parents savent à quel point l’équilibre pro/perso devient complexe dans ces périodes-là.

Malgré tout, je continuais à avancer. Mais plus le temps passait, plus le CDI, devenait un frein. Je n’avais plus assez de marge mentale ni de temps pour faire progresser mes projets. J’étais frustré de devoir dire non à des opportunités.

Alors en juin 2024, après plusieurs mois de réflexion et soutenu par ma femme, j’ai décidé de quitter mon poste pour me lancer à 𝟭𝟬𝟬 % 𝗲𝗻 𝗳𝗿𝗲𝗲𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 (et en même temps cela m'a générer une nouvelle mission en régie).

J’avais aussi prévu une série de contenus pour documenter cette transition, mais je n’ai jamais vraiment pris le temps de l’écrire. Si ça vous intéresse, je peux revenir là-dessus dans un autre post.

Aujourd’hui, fin 2025, ma situation a évolué. J’ai deux missions en régie qui tournent bien, des SaaS (2/3) en production dont un que je mène en solo. Le MRR commence à se faire, ce n’est pas encore suffisant pour couvrir toutes les charges, mais c’est déjà une première base récurrente.

Et surtout, j’ai 𝗴𝗮𝗴𝗻𝗲́ 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗲́𝘁𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 : j’ai géré des mises en production, des pannes (souvent le vendredi, évidemment), des utilisateurs, du support, de l’amélioration continue. J’ai appris à construire des systèmes qui tournent et qui servent vraiment.

Mais le vrai jalon que je voulais partager ici, c’est celui-ci : au 31 octobre 2025, j’ai 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲́ les 𝟭𝟬𝟬𝗞€ de chiffre d’affaires depuis le lancement de mon activité.

C’est un chiffre 𝘀𝘆𝗺𝗯𝗼𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲, mais il a du sens pour moi. Je sais que ce n’est pas le revenu net. Je sais aussi que ce n’est pas un chiffre mirobolant dans l’absolu. Mais il représente une vraie 𝗲́𝘁𝗮𝗽𝗲, construite progressivement.

Ça représente en moyenne environ 3 300 € de CA mensuel depuis le tout début. C’est très loin des success stories qu’on voit partout, mais pour quelqu’un qui bosse depuis son salon avec son laptop, en construisant petit à petit, je considère que c’est un très bon point d’étape.

Sur ces 30 mois d’activité :

17 ont été réalisés en activité complémentaire, en parallèle de mon CDI ;
Depuis septembre 2024, je suis en freelance à temps plein ;

En 2023, je m’étais fixé des objectifs très simples :

Couvrir mes frais pour 2023 ;
Générer 1 000 € sur l’année pour 2024 ;
Générer 10 000 € sur l’année pour 2025 ;
Le suivant était de pouvoir vivre de mon activité, sans date donnée et c'est le cas aujourd'hui.

Aujourd’hui, j’ai deux nouveaux jalons que je veux atteindre :

Obtenir 500€/mois de MRR grâce à mes projets de SaaS ;
Réaliser 100 000 € de CA sur une seule année civile ;

À titre informatif, mon revenu net représente environ 60 % du CA, si je compare avec le salariat, il m’aurait probablement fallu 3 ans à temps plein pour générer 100K perçu avant impôts. Ici, je les ai atteints en 2,5 ans, dont la moitié en complémentaire. Ce n’est pas un exploit, mais c’est un 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲𝘁.

Je ne partage pas ça pour montrer que j’ai « réussi », ou pour donner des leçons. Je n’ai rien à vendre, et je suis encore loin d’avoir tout compris. C’est surtout pour rappeler que 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲. Possible de se lancer, d’apprendre en faisant, de construire un parcours sur mesure, sans suivre un modèle unique.

Ce n’est pas simple, ce n’est pas confortable tous les jours, ce n’est pas fait pour tout le monde.

Mais c’est 𝗳𝗮𝗶𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲.

Et parfois, ça commence juste par une mission à 1 000 € qu’on accepte parce qu’on 𝘃𝗲𝘂𝘁 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲.

dkp