- Published on
Liberté Code Source - Le jour où j’ai démissionné
- Authors
- Name
- Pierre Debski
- @dkp_consult
Liberté Code Source - Le jour où j’ai démissionné
Voilà, c’est fait, il est 08h10 le vendredi 14-06-2024. Dans ma poche, j’ai glissé ma lettre de démission.
Le plan était différent, je pensais attendre, mais au final, à quoi bon ? Aujourd’hui ou dans deux semaines, le seul impact est sur mon propre calendrier avec la série “100 prochains jours pour changer de vie”.
Comme on dit, la seule chose permanente, c’est le changement, alors c’est décidé, aujourd’hui à 17h, j’aurai démissionné !
Depuis un an, je combinais mon CDI en tant que banquier responsable crédits et mon activité de freelance. C’était parfois complexe d’arriver à tenir le rythme : être actif sur les réseaux sociaux, travailler le branding personnel et satisfaire mes clients. Mais j’y arrivais. Je m’étais fixé des objectifs à atteindre avant de démissionner et une date butoir dans plus d’un an. Mais dans la vie, les plans changent...
Face au changement, on l’accepte et on s’en sert, ou on le subit. Pour ma part, j’ai pris le changement comme un levier, le levier que j’attendais pour donner une nouvelle direction à ma vie. Alors j’ai démissionné pour poursuivre une quête simple : ma quête du bonheur.
C’est dingue cette légèreté que j’ai après avoir annoncé qu’après bientôt 9 ans, je quittais le navire. Je suis comme un enfant devant un paquet de chips, impatient à l’idée de poursuivre cette aventure, de rencontrer de nouveaux défis et de me challenger.
Me voilà donc en route pour être freelance. Le salariat, c’est terminé peut-être pour toujours, peut-être pour un moment, on verra. J’écoutais récemment un podcast : Artisan Développeur - Le Loup et le Chien et celui-ci résonne toujours en moi comme une évidence. Je n’ai pas envie d’être endormi dans le confort de mon 9-17h. Je n’ai pas envie de juste être présent et de perdre jour après jour la flamme qui m’anime. J’ai envie de chaque jour devoir sortir de ma zone de confort, de devoir me surpasser pour être une meilleure version de moi-même. Au fond, je suis sans doute plus loup (enfin, je veux dire Renard)… Et c’est une bonne chose. Pour ma part, je suis moi et c’est comme ça. Je ne veux pas être un autre, peu importe les difficultés potentielles du chemin que je choisis. Au fond, c’est surtout une question de choix que l’on fait ou pas.
Évidemment, on ne démissionne pas comme ça. L’idée était mûrement réfléchie et l’avenir est relativement dessiné. Alors oui, certains pourraient ne pas comprendre, trouver complètement folle l’idée d’abandonner une ‘bonne’ place avec un salaire certain pour devenir indépendant. Mais j’ai fait un choix, le choix de m’offrir le luxe de travailler sur mon bonheur et ça, c’est important pour moi !
Pour faire les choses proprement, j’ai dit qu’à la date de fin de mon préavis, je n’allais pas fermer la porte une dernière fois et laisser chacun se débrouiller. Je reste disponible pour assurer une transition après moi, mais une chose est sûre, je ne prolongerai pas ce schéma qui m’enchaînait, tout du moins, c’est comme ça que je le ressentais.
Alors maintenant, on se pose derrière son clavier et on écrit le prochain chapitre de ma vie !
NB : Un énorme merci à Mme Renard pour son soutiens.
^dkp